Deux espèces d’orchidées sauvages protégées, l’ophrys abeille et l’orchis pyramidal, se trouvaient menacées de disparition localement par un projet de construction situé non loin de là. Leur habitat naturel allait être détruit. Afin de leur offrir un nouvel espace de vie, plusieurs centaines d’individus ont été soigneusement transplantés vers une prairie en pied de coteau, à proximité de nos vignes à Landecy, ce mardi 16 septembre.


Qui sont ces orchidées?
- L’ophrys abeille (Ophrys apifera): une orchidée fascinante qui imite la forme et l’odeur de l’abeille femelle, un leurre pour attirer les abeilles mâles afin d’être pollinisée.
- L’orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis): reconnaissable à son inflorescence en forme de petite pyramide rose vif, très appréciée des insectes.
Ces deux espèces sont inscrites sur la liste des plantes protégées du canton de Genève, et sont menacées en raison de la raréfaction de leurs habitats. Elles se développent principalement dans les prairies maigres, les talus et les sols bien drainés, souvent sur calcaire.
Quelles menaces pèsent sur elles ?
La disparition progressive des prairies naturelles, l’urbanisation, l’intensification agricole et l’utilisation de pesticides sont les principales causes de leur déclin. C’est pourquoi elles bénéficient aujourd’hui d’un statut de protection.
Pourquoi les préserver?
Préserver ces orchidées, c’est protéger bien plus que deux fleurs:
- Elles participent aux équilibres écologiques des prairies.
- Elles favorisent les pollinisateurs grâce à leur interaction unique avec les insectes.
- Elles sont des indicateurs précieux de la qualité et de la richesse d’un milieu naturel.
Biodiversité et vigne: un duo gagnant
Accueillir ces orchidées au pied de nos vignes, c’est renforcer encore la biodiversité qui entoure nos cultures. Une vigne qui cohabite avec une faune et une flore variées est plus résiliente, mieux protégée face aux maladies et s’inscrit dans une agriculture respectueuse de la vie.
Ce geste symbolique d’accueil illustre notre conviction : cultiver la vigne en bio et en biodynamie, c’est aussi cultiver un paysage vivant, où chaque espèce a sa place.
